1001 façons de te perde

Deuxième façon de te perdre

Tu te rappelles de nos longs échanges ? Nos discutions sur ce que nous aimions l’un l’autre ? Et comment nous avons appris a nous connaître ? Et surtout tu te rappelles comment on s’est surpris ? Comment aurai-je pu m’attendre à rencontrer quelqu’un comme toi ? Qui aurait pu croire que parmi les animaux de notre filière j’aurai pu trouver un garçon comme toi ? Et avec qui je partage autant de chose ? Ce qui m’a le plus marqué c’est que tu aimes autant mon livre et auteur préféré : La nuit des temps de René Barjavel. Moi qui n’aime pas les histoires à la fin triste ce livre je l’aime comme jamais. Je ne me lasse jamais de dévorer à nouveau mes passages préférés. En général les gens ne connaissent pas ce livre alors que toi tu l’ai lu et aimé j’en revenais pas. Je ne saurais pas trop dire qu’elle image j’avais de toi en tête mais c’était clairement pas celle d’un garçon rêveur, cultivé et qui aime la lecture.

Et puis un jour j’ai été prise de l’envie d’entendre ta voix au téléphone. Pourtant être au téléphone est une hantise pour moi. Et puis il y a eu ce week end d’été, j’ai décidé au dernier moment d’accueillir la fine équipe chez moi. Et je ne regrette absolument pas d’avoir pris cette décision. Keyla était venu m’aider la veille pour faire course et ménage. Et j’avoue que sans elle je n’aurai jamais pu être prêt à vous recevoir. C’est agréable d’avoir des amis toujours prêt à mettre la main à la pâte.

Ce week end là a été parfait ! Il n’y a pas d’autre mots. Le vendredi soir j’avoue que j’étais impatiente que tu arrives. Bon ok, j’étais impatiente que tout le groupe arrive mais toi, je ne tenais plus en place. J’ai du répéter 15 fois aux autres « Laurent a atterri », « Laurent est dans le uber », « Laurent ne va pas tarder a arriver ». Pour la première fois je me suis laisser porter, je n’ai pas réfléchi. Pour une fois dans ma vie, je n’étais pas prise de doute, j’étais entourée de mes amies, et de potes, je n’ai pas eu le cerveau en vrac à me demander 10 000 choses et à douter de tout. Tout était clair. J’étais bien en ta compagnie et c’est tout ce qui comptait. Ta joie de vivre, ton humour et ta simplicité m’ont mis en confiance.

En général je suis toujours intimidé par les gens, j’ai peur de leur jugement, de faire quelque chose de travers, et j’ai le doute constant de me faire des films. Mais ce n’est pas arrivé une seule fois de la soirée. Et j’ai passé une soirée vraiment top. Ce week end restera graver en ma mémoire. J’étais tellement à l’aise avec toi que je n’ai pas hésitez une seconde, j’avais envie de me blottir dans tes bras je l’ai fait. Et on s’est embrassé à nouveau. Mais est ce que cela signifiait quelque chose cette fois ci ? Je ne voulais juste pas y penser. J’étais beaucoup trop bien dans tes bras. Mais dire que je n’ai pas eu peur du week end serait faux.

Le samedi soir nous sommes tous sortis, faut dire qu’on est de grand adeptes des japonais à volonté ! Et dans le bus pour y aller j’ai eu peur. On s’était mis au fond de ce bus de ville et nous, les filles, nous nous étions assise en fasse de vous, les garçons. Et c’est le genre de moment où j’ai l’impression d’être spectateur de la vie. L’ambiance était bonne, nos amis se racontaient des blagues, riaient, et parfois des petites messes basses pour se dire des bêtises avaient lieux. Mais je me sentais en trop, à l’écart et incapable de prendre part au jeu. Et un des garçons un moment m’a regardé puis ta chuchoté quelque chose et vous avez ris. J’ai eu peur. Peur que tous cela ne soit un jeu. Et si tu t’amusais juste ? Et si tu n’en avais rien à faire de moi ? J’aurai juste été la pauvre fille pathétique qui aurait cru pouvoir te plaire…

Et puis nous sommes tous sorti du bus et une fois au restaurant le feeling entre nous est revenu. De mon ressenti c’est comme si nous étions un couple. On agissait pareil. Mais je n’aurai pas pu rester sur ce moment pour acquis. J’avais besoin de savoir si ce qui se passait entre nous était juste du à l’ambiance du week end où s’il y avait vraiment quelque chose entre nous. Car moi j’ai eu un véritable coup de foudre pour toi et que je ne voulais pas te laisser partir. Être a tes côtés et agir avec toi était tellement naturel, comme si ça avait toujours été comme ça. Comme si on avait été fait pour être ensemble l’un et l’autre. Mais je me faisais sûrement des films. Je m’imaginais sûrement cette complicité qu’il y avait entre nous.

Il fallait que je sache ! Est ce que « NOUS » pourrait donner quelque chose ou est ce que ce ne sera qu’un bon souvenir d’un week end de l’été ?

On s’est installé un peu à l’écart des autres dans le bus au retour et on a un peu discuter. Je ne me rappelle plus trop du détail de la conversation mais on parlait histoire de cœur et passé. Et je ne tenais plus en place. Quitte a le regretter il fallait que je sache et surtout je ne pouvais pas attendre le dimanche soir que tu t’en ailles pour te le demander. Ou pire encore attendre que cela vienne de toi et passer à côté de NOUS. Risquer de passer à côté de NOUS et que NOUS fonctionne m’a donné le courage d’aborder le sujet. Plutôt tout perdre maintenant que de passer à côté de notre histoire. Tu as retourné mon cœur, ma vie, mes projets, tu es entré dans ma vie et je ne m’y attendais pas. Comment aurais je pu imagine qu’une personne comme toi puisses exister ?

– Et est ce que tu aimerais que je sois ta copine ?

Angoisse. Peur. Doute. Regret. Mais pourquoi est ce que ses mots sont sortis de ma bouche ? Et si tu disais non ? Et si tous ça n’étais que dans ma tête ? Et si je me faisais des films ? Et si toi et moi ce n’était qu’une façon de passer le temps ? Et si tu t’amusais juste ? Et si tu ne me prenais pas au sérieux ? Est ce que je n’aurai pas mieux fais de me taire et de juste profiter des instants que tu voulais bien m’accorder à tes côtés ? Je ne suis et ne vaux pas grand chose. Comment pourrais je imaginer et espérer que tu veuilles de moi. Cet instant à durer une fraction de seconde mais pour moi il a duré une éternité. C’était comme si je venais de jouer toute ma vie en posant cette question. Mais pourquoi tu dirais oui ? Une personne aussi géniale que toi pourrait avoir tellement mieux que moi !

– Oui j’en ai très envie.

Tu aurais pu dire non. J’aurai tout perdu. Et NOUS n’aurait jamais exister. Mais tu as dis oui. J’avais pris la meilleure décision de ma vie.

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